Clin d’œil sur le passé
Époque d'Alice Johannsen : un moment charnière

Photo : Université McGill
En 1970, McGill entreprend de diviser le Domaine Gault* en deux secteurs d’aménagement distincts dans le cadre d’une stratégie de conservation de la montagne. Un secteur privé est créé, dédié à la recherche et la préservation de l’écosystème primitif. Le secteur public est dédié à la pratique récréative, aux activités relatives à l’éducation et la conservation. McGill nomme alors Alice Johannsen (1911-1992) au poste de directrice du Domaine Gault*.
Convaincue que l’éducation à la nature est indispensable pour comprendre la nécessité de la protéger, elle fonde, dans le cadre de ses fonctions, le Centre de conservation de la Nature du mont Saint-Hilaire qu'elle dirigera également. Elle souhaite favoriser le développement et la gestion du secteur public de la montagne à des fins de vulgarisation scientifique, de conservation et de pratiques récréatives.
À la recherche constante de nouvelles idées pour promouvoir la conservation de la montagne, Alice Johannsen s’intéresse à un nouveau programme de l’Unesco, sur l’Homme et la biosphère. Elle monte un dossier solide et propose la candidature du mont Saint-Hilaire à titre de modèle possédant une zone de milieux naturels protégés et un excellent programme d’éducation environnementale. En 1978, le domaine est reconnu comme le cœur de la première Réserve de la biosphère au Canada.
Le pavillon d’accueil qu’Alice Johannsen a fait construire porte, aujourd’hui son nom.
*nom de la Réserve naturelle Gault à l’époque